Questions - réponses

Cette page répond aux questions qui ont été posées lors des événements de concertation, et par le biais du formulaire de contact. Une autre page répond aux questions générales sur l’énergie éolienne.

1. Ce projet est-il différent du projet initié en 2016 ?

En 2016, Nordex France (devenu RWE Renouvelables France en 2020) a initié un projet sur la commune de Luçay-le-Libre situé entre 1 et 3km du bourg.

Celui-ci avait été refusé par la Préfecture. Un recours a donc été entamé par Nordex, confiant à propos du sérieux du dossier, de la pertinence du projet, et de la solidité des études.

En recours depuis 2019, ce dossier est actuellement traité par le Conseil d’Etat.

Le projet Les Beaux Piliers est différent, puisqu’il se situe à plus de 3km par rapport au village de Luçay-le-Libre et comporte seulement 2 éoliennes implantées dans la continuité des parcs en exploitation. Ce nouveau projet a reçu l’approbation du conseil municipal en 2022. Les études sont en cours, et le dossier a été déposé en 2024 à la Préfecture. 

2. Où seront raccordées les éoliennes du parc éolien Les Beaux Piliers ?

Selon le S3REnR (Schéma Régional de Raccordement au Réseau des Énergies Renouvelables) de la région Centre-Val de Loire, RTE prévoit notamment un poste source sur la commune de Reuilly à horizon 2031, pour pallier à la saturation des postes existants sur le secteur.

Cependant, plusieurs acteurs, étudient des solutions alternatives afin de répondre rapidement à ce besoin de raccordement.

3. Le bruit d’une éolienne varie-t-il selon son gabarit ?

Les dimensions d’une éolienne ne vont pas nécessairement faire évoluer l’acoustique d’une éolienne.

Au contraire, les modèles récents, souvent de plus grande envergure, sont généralement moins bruyants que les premières générations d’éoliennes. Cette amélioration est principalement due aux progrès technologiques qui ont permis de réduire les nuisances acoustiques, comme par exemple la mise en place de serrations sur les pâles.

Il convient également de souligner que la réglementation en matière de bruit s’applique de manière uniforme, quel que soit le gabarit des éoliennes (cf question 4).

4. En quoi consiste le bridage acoustique des éoliennes ?

Le bridage acoustique consiste à limiter la vitesse de rotation des éoliennes, voire à les arrêter dans certaines conditions climatiques, afin de garantir le respect des seuils sonores réglementaires.

En effet, les pouvoirs publics ont fixé une émergence à ne pas dépasser, l’émergence étant l’écart entre le bruit ambiant sans éolienne et le bruit ambiant avec un parc éolien en activité.

Ainsi, dans toutes les habitations autour du projet, l’émergence sonore ne doit pas être supérieure à +5 dB en journée, et +3 dB en période nocturne.

Par ailleurs, le bridage acoustique d’une éolienne tient compte de divers facteurs tels que son ancienneté, sa distance par rapport aux habitations ou encore la direction et la vitesse du vent.

5. A quoi correspond la mesure « réduction de la gêne occasionnée lié au balisage nocturne » mis en place dans le projet ?

Cette mesure vise à synchroniser les flashs lumineux nocturnes des éoliennes au sein d’un même parc afin de réduire leur impact visuel. Il est également possible d’atténuer l’intensité lumineuse des flashs d’une éolienne située à proximité d’un parc existant. 

Des avancées significatives sur le sujet pourraient également voir le jour dans les années à venir.  Récemment, l’Etat a validé la mise en place de ces lumières uniquement vers le ciel, afin de limiter la visibilité depuis le sol. D’autres possibilités existent et sont à l’étude depuis plusieurs années, comme par exemple la synchronisation des lumières des nouveaux parcs entre eux, ou la mise en place de GPS à bord des ULM volants à basse altitude. Ces solutions ont d’ailleurs vu le jour dans des pays voisins, comme en Allemagne.

6. Quel est le coût du démantèlement des éoliennes du parc éolien Les Beaux Piliers ?

Le coût du démantèlement est estimé à environ 500 000 € pour deux éoliennes de 7 MW.

7. Le projet prévoit-il une mesure de financement participatif avec les habitants du territoire ?

Lors de la permanence d’information de juin 2024, visant à récolter les idées de mesures d’accompagnement des habitants de la commune, le sujet du financement participatif n’a pas retenu l’attention des participants.